Bill Clinton, nouvel avocat international pour Haïti !
L’ancien président des États-Unis, William Jefferson Bill Clinton, vient d’être nommé émissaire spécial des Nations unies pour Haïti. Une décision du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-Moon. Cette information a été confirmée par la porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Michèle Montas dans le quartier général de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), le mardi 19 mai, au cours d’une conférence de presse.
Pour ce poste, Bill Clinton recevra symboliquement un salaire annuel d’un dollar. Selon ce qu’a indiqué Michèle Montas. La nomination de M. Clinton fait suite à la conférence internationale des bailleurs sur Haïti tenue en avril dernier à Washington. Aussi, c’est une démarche qui entend mobiliser, auprès des bailleurs internationaux, des fonds parallèles à ceux alloués à la Minustah, dont la mission première est d’assurer la stabilité du pays, notamment sur le plan sécuritaire.
«La mission de Bill Clinton n’a rien à voir avec la Minustah. M. Clinton ne vient pas s’installer en Haïti. Il n’a pas non plus pour devoir de superviser la mission onusienne en Haïti. Il s’agit, pour Bill Clinton, de pouvoir utiliser son influence mondiale, pour sensibiliser les donateurs à l’extérieur sur les problèmes immédiats du pays. Ce, pour le bien-être du peuple haïtien », a précisé Michèle Montas.
« Je suis convaincu que le président Clinton apportera, dans l’exercice de ses fonctions, une énergie, un dynamisme et une détermination qui permettront de mobiliser l’appui de la communauté internationale au relèvement et à la reconstruction d’Haïti », lit-on dans un document citant le Secrétaire général Ban Ki-Moon, pour qui la crise économique mondiale, frappant particulièrement les pays les plus pauvres, demeure une préoccupation majeure.Selon Michèle Montas, en tant qu’envoyé spécial, la mission du président Clinton consiste à apporter un appui aux efforts des autorités haïtiennes pour le développement économique et social durable du pays.
Bill Clinton mettra l’accent sur la nécessité de nouveaux partenariats et sur la collaboration avec le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers en vue d’un appui soutenu aux efforts du gouvernement et du peuple haïtien pour reconstruire le pays après le passage des tempêtes et ouragans dévastateurs de l’année dernière. L’ex-président, a indiqué la porte-parole, s’efforcera également de promouvoir le renforcement des capacités locales pour un avenir meilleur pour Haïti.
Selon Michèle Montas, le nouvel émissaire dans le cadre de sa mission compte visiter Haïti en plusieurs occasions au cours de l’année. D’après Mme Montas, le peuple haïtien peut considérer William Jefferson Bill Clinton comme un « avocat international » qui va parler en son nom et essayer d’obtenir le maximum de supports possibles, particulièrement sur les plans économique et social, en faveur la nation haïtienne.
« Après Edmond Mulet, ancien chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation (Minustah), Hédi Annabi, actuel chef de ladite mission, William Jefferson Bill Clinton représente, dans une autre dimension, le tout dernier avocat important pour Haïti », a déclaré Michèle Montas, insistant sur l’influence du 44e président américain à travers le monde et qui devrait permettre à ce dernier d’aboutir à des résultats probants pour le relèvement et la reconstruction d’Haïti.
À la question relative d’abord, à l’acceptation, par le président Clinton, de cette mission et, ensuite, à la réaction du président haïtien, René Préval, Michèle Montas a informé que les deux (Clinton et Préval) ont salué cette nomination au nom du peuple haïtien. Pour M. Clinton, a fait savoir la porte-parole de Ban Ki-Moon, c’est un honneur d’accepter l’invitation du Secrétaire général des Nations unies.
Le président Préval, a-t-elle indiqué, a qualifié cette démarche d’un « coup de pouce vital » aux efforts visant à assurer que les besoins d’Haïti restent une priorité pour la communauté internationale.« Je pense qu’Haïti, lit-on dans une note citant le président Clinton, est beaucoup mieux placée aujourd’hui pour faire des progrès au bénéfice de l’ensemble du peuple haïtien qu’il ne l’a jamais été depuis ma première visite en 1978.
Le pays offre des opportunités uniques pour des investissements publics et privés devant ainsi permettre une amélioration au niveau des secteurs sanitaire et éducatif. Ce qui serait une bonne chose pour le peuple haïtien et l’ensemble de ses partenaires dans ce monde interdépendant. »
mercredi 20 mai 2009
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